Dress in the City, le premier dépôt-vente connecté à vos envies !

Aujourd’hui nous rencontre Florence Faure, Directrice Générale et co-fondatrice de Dress in the City, le premier dépôt-vente connecté à vos envies.

Quel est le concept de Dress in the City ?

Dress in the City modernise et dépoussière le dépôt vente traditionnel. Nous proposons aux femmes qui souhaitent vendre leurs articles de mode de les prendre en charge directement à leur domicile et de les enregistrer, pour elles, sur notre plateforme. Les articles sont ensuite vendus sur notre site e-commerce et lors de boutiques éphémères que nous organisons dans les centres commerciaux et en centres-villes, pour toutes celles qui veulent voir et essayer les produits avant d’acheter.

En conclusion, Dress in the City est le 1er dépôt-vente omnicanal.

Parle nous un peu de ton parcours.

Avant de lancer Dress in the City j’ai travaillé 15 ans pour de gros groupes : Lagardère, TF1, Bouygues Telecom … toujours sur des postes en marketing et stratégie digitale. J’ai en particulier une bonne expérience des médias féminins puisque je suis passée par le magazine ELLE, papier et on-line.

La particularité de mon parcours c’est d’avoir systématiquement pris des créations de postes. J’aime être à l’origine d’un projet, créer et voir « mon bébé » se développer. Je savais que je finirai par lancer quelque chose par moi-même.

Comment l’idée t’est-elle venue ?

L’idée n’est pas de moi, mais de mon associé, Antoine Leloup. Lorsque nous nous sommes rencontrés par hasard en juin 2015, il venait de prendre la direction d’Exaqtworld, la société qui fabrique les antivols connectés dont nous nous servons pour gérer toute notre logistique. Venant de la mode (il a dirigé Brandalley pendant plusieurs années), il avait l’idée de les utiliser pour monter un dépôt-vente omnicanal et cherchait un partenaire pour se lancer. De mon côté, je venais de quitter Bouygues Telecom et j’avais envie d’une nouvelle aventure qui allie digital et physique, si possible dans un univers féminin qui m’avait un peu manqué lors de ma dernière expérience. Donc bien entendu l’idée m’a immédiatement séduite et nous sommes partis sur les chapeaux de roues !

L’économie circulaire dans la mode, pour vous, c’est important ? Est-ce que cela fait partie d’une vision de la mode plus durable et respectueuse de l’environnement ?

Oui bien sûr. De façon générale, je n’aime pas le gaspillage. Au bureau, je fais la guerre à toute l’équipe pour recycler ce qui peut l’être, quitte à aller récupérer moi-même les bouteilles en plastiques dans la poubelle !

C’est pareil pour la mode. Avant de lancer Dress in the City, cela faisait déjà quelques années que je revendais mes vêtements ainsi que ceux de mes enfants, et que j’achetais des pièces de seconde main. Quand on voit les océans de déchets, on comprend bien qu’on ne peut pas continuer à consommer sans limite. Recycler son dressing et acheter des articles déjà portés, c’est une façon de se faire plaisir, de se renouveler, de suivre la mode en limitant la production.

Est-ce qu’il faut être une fashionista pour monter sa boîte dans la mode ?

Non ! Mais il faut tout de même être un peu sensible à l’univers de la mode. En l’occurrence, je ne suis pas une fashionista, mais la mode est un univers que je connais bien pour avoir travaillé 10 ans au service de médias féminins. Pour Dress in the City, je me suis entourée de personnes pointues, qui connaissent les matières, les marques et savent reconnaitre ce qui va se vendre. Je pense qu’on peut lancer une boîte dans n’importe quel domaine du moment qu’il nous intéresse, qu’on s’entoure des bonnes personnes et surtout qu’on est persuadé de son utilité.

 

Quelle est votre ambition pour Dress in the City à moyen terme ?

Nous voulons nous implanter physiquement rapidement dans les principales villes de France (nous avons pour le moment un bureau à Paris et à Lyon) et d’Europe. Notre différence par rapport aux acteurs on-line c’est justement cette dimension physique : pouvoir nous confier les articles à vendre d’une part (donc vider concrètement son dressing et ne s’occuper de rien) et pouvoir voir et essayer les articles « en vrai », avant d’acheter, d’autre part. La recycling economy est en plein boum, les mentalités ont changé et notre service offre une vraie différence sur ce marché. Il faut maintenant accélérer pour le faire connaitre.

Vous avez intégré la troisième promotion d’incubation de Look Forward. Qu’est-ce que cette année d’incubation représente pour vous ? 

Nous avons reçu cette année d’incubation comme un vrai cadeau ! Nous l’avons en fait gagnée après avoir reçu le grand prix du jury Look Forward en juin dernier. Pour nous, c’est l’opportunité de bénéficier de l’accompagnement d’une référence dans l’univers des bons plans mode. C’est donc la possibilité de faire appel à des experts auxquels nous aurions eu difficilement accès, d’aller plus vite sur certains sujets et de tester des actions que nous n’aurions pas pu réaliser seuls. Les équipes sont super réactives et comprennent très vite nos besoins. Donc c’est vraiment une chance d’avoir pu en bénéficier.

 

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