RETOUR SUR LA REMISE DE PRIX
THEOPHILE LEGRAND

« Citius, Altius, Fortius » : cette célèbre devise olympique pourrait bien s’appliquer à l’élan de l’industrie textile en France.

En effet, selon Monsieur Yves Dubief, Président de l’Union des Industries Textiles, les entreprises textiles ont accéléré leur modernisation.

« Le Textile fait partie de la Nouvelle France Industrielle. »

C’est dans cette optique que l’Union des Industries Textiles a été sollicitée par M. Christian Cambier, fondateur passionné du Prix Théophile Legrand, pour soutenir le Prix de l’Innovation Textile, créé en 2009 à Fourmies.

Le secteur Textile, faisant de l’innovation l’une de ses priorités stratégiques, a accepté de soutenir cette fondation abritée aujourd’hui par l’Institut de France.

C’est dans ce contexte que se déroula, le jeudi 17 mars 2016, l’événement « Textile, Cap sur le Futur » II, au centre de conférences Capital 8, du 8e arrondissement de Paris.

Animée par le journaliste et professeur à l’ESCP Europe Frédéric Ferrer, cette journée avait donc pour but de récompenser l’innovation Textile au service de l’industrie et de l’humain.

Avec des candidats venus de toute la planète, « le Prix Théophile Legrand est devenu en sept ans une référence mondiale », nous raconte Mr Christian Cambier.

 

Le prix de l’innovation Textile au service de l’Humain fut attribué à Jana Horakova, cette créatrice Tchèque de 29 ans, ayant conçu une fibre textile de petit diamètre en bio polymères pour une double greffe vasculaire. Perméabilité, facilité de manipulation, stérilisation et stockage simple sont les sérieux atouts pour le développement et la commercialisation de cette innovation.
Photo cérémonie de Paris 1Le prix de l’innovation Textile au service de l’Industrie a été décerné à Adil Mountasir : l’Allemand (38 ans) a développé un nouveau procédé industriel de tissage flexible pour la fabrication intégrée de tissées préformés en 3D et la production d’une fibre renforcée de composants aux géométries complexes.

Cette innovation répond à une forte demande d’allègement dans les matériaux des véhicules et des avions.

 

Nous leur souhaitons la même réussite que Gauthier Bedek, lauréat 2010, qui fut présent pour nous parler de son incroyable création : un textile auto-rafraichissant, créé à partir d’un sucre, commercialisé depuis par Damart.

 

La remise de prix s’est clôturée avec la pertinente intervention de l’économiste Robin Rivaton sur « la révolution robo-numérique »

Selon lui, « l‘incroyable avancée dans le domaine de la construction de machines semblables à l’homme permet l’accélération de l’innovation. »

Première création : le Robot Atlas par Boston Dynamics, filiale de Google. Cette machine humanoïde est capable de saisir des objets, marcher, courir, évoluer.

Seconde création de Google allant beaucoup plus loin : la machine AlphaGo. La conjonction de ses deux créations constitue cette « révolution robo-numérique. »

Avec d’un coté, la technologie robotique et de l’autre, le numérique : cette « capacité de rendre les machines de plus en plus intelligentes et capable de se parler entre elles ». L’économiste nous explique également que l’investissement très fort des grosses entreprises dans les secteurs d’avenir permet cette montée de l’innovation. On peut citer par exemple Google ou Facebook qui entendent créer l’intelligence artificielle.

La révolution est donc lancée. Et si la France devenait la nouvelle Californie de demain ?

 

D’évidence, le concours Théophile Legrand est devenu au fil des années UNE référence internationale.

Du textile intelligent aux textiles lumineux, des fibres « autonettoyantes et antibactériennes » au vêtement « détecteur d’obstacles » en passant par un textile auto-rafraichissant, ou encore la création d’une nouvelle méthode de coloration de la laine… Les 6 premières éditions du Prix Théophile Legrand ont mis l’honneur des procédés parfois révolutionnaires dans de multiples domaines.

 

Merci de nous avoir fait découvrir cette France du textile innovant !

Que nous réservera l’année 2017 ?

Photo cérémonie de Paris 2

 

 

 

 

 

 

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