RENCONTRE AVEC…
DRESSWING

Qui êtes-vous ? Racontez-nous votre parcours ?

unnamed (1)Delphina, 32 ans passionnée de Mode et une solide experience dans le digital. J’ai fait mes classes en agence média, d’abord chez Carat puis j’ai rejoins KR Media en septembre 2009 pour participer à la création de leur structure digitale. Après 6 ans en agence, j’ai eu envie d’autre chose, d’entreprenariat, de mettre un pied dans la Mode, de voyager.
Je quitte KR en 2013 pour me mettre en freelance et préparer un voyage de quelques mois en Amérique Latine. Avant de partir, j’ai passé 7 mois chez My Little Paris, une expérience extraordinaire et très inspirante. Je ne suis pas restée car je savais que je voulais à mon tour créer l’entreprise de mes rêves ! Le freelance va me permettre de mettre un pied dans la mode en travaillant pour des magasines pointus comme Another Mag, Dazed & Confused, Nowfashion, tout en capitalisant sur mon expertise digitale.

Xavier, mon frère, a 24 ans et est passionné d’entreprenariat et de voyages. A 20 ans il part 6 mois sillonner l’Amérique Latine en solitaire avant de finir une licence de Droit. Puis en 2015, Xavier prend une année de césure pour partir à Londres et travailler pour Easy Rental Services, une start up fraichement lancée. Cette experience très enrichissante lui a donné l’envie d’entreprendre rapidement. En parallèle il suit un master en Marketing.
Comment l’aventure Dresswing a-t-elle commencé ?

En 2012 je cherchais une robe pour un mariage mais ne trouvais rien dans les boutiques ni dans le dressing de mes amies. j’avais entendu parlé de Rent The Runway, success story américaine dans le secteur de la location de vêtements. Il y avait eu quelques initiatives en France et j’ai décidé de tester. Ma première expérience fut assez décevante, les modèles étaient vieillots et ringards. J’avais envie de collections plus modernes, de jeunes créateurs. L’offre ne me paraissait pas adaptée.

IMG_8631.jpgLe déclic, je l’ai eu à mon retour du Brésil, en Juin 2014. J’ai eu un coup de cœur pour une robe que je ne pouvais pas m’offrir. Je l’ai finalement achetée en me disant que je pourrai peut être la rentabiliser si j’affinais mon idée de location. Cette robe a été notre première location chez Dresswing ! J’ai aussi l’habitude de beaucoup prêter mes vêtements à mes amies, cela me fait toujours très plaisir de partager mes experiences mode. Oui, oui on parle bien d’experience 🙂 C’est comme ça que j’ai eu l’idée d’un stock apporté par les membres. Une façon simple d’avoir des collections qui se renouvellent, sans dépenser d’argent et qui surfe sur une vrai tendance.

En septembre 2014 je partage mon idée encore très embryonnaire à Fany Pechiodat (fondatrice de MLP) qui m’encourage à me lancer. Ensuite les choses sont allées très vite.

Xavier a rejoint le projet à son retour de Londres, en Mai 2015.

Ophéline, notre graphiste en Octobre 2015.

La mise en location avec Dresswing, comment ça marche ?

L’idée de Dresswing est de monétiser ce que l’on porte peu ou ce que l’on ne porte plus.

Vous mettez les articles que vous souhaitez partager en ligne en personnalisant les conditions de location ( prix, caution, mode de livraison, nettoyage …). Chaque membre a un calendrier de ses articles et est libre d’accepter ou de refuser une demande de location. Il est également possible de vendre sur le site.

Nous proposons aussi service Conciergerie pour celles qui manquent de temps et ne souhaitent pas gérer elles même les réservations. Nous sélectionnons les vêtements, les stockons et les chouchoutons chez nous. Nous nous occupons de tout, de la mise en ligne à la livraison. Chaque client reçoit ensuite un relevé de compte mensuel des différentes transactions de son dressing.

Votre plus grande fierté ?

Il est encore un peu tôt pour parler de fierté, nous sommes très jeunes et en ligne seulement depuis quelques mois. La route est encore longue ! Parfois quand je prends du recul je souris quand même en pensant à toutes les petites montagnes que l’on a franchies.

Votre journée type ?

Tout le charme de l’entreprenariat est justement de ne pas avoir de journée type. Dans une même journée on peut être leveur de fonds, photographe et chasseur de dressing !

Quelles ont été les difficultés que vous avez rencontrées ?

Comme beaucoup d’entrepreneurs nous avons eu des difficultés liés au développement technique, ca ne va pas toujours aussi vite que nous aimerions.

Des conseils pour les jeunes pousses rêvant de monter leur affaire ? Ou encore celles qui pourraient être frileuses d’entreprendre en France ?

Se lancer ! Nous avons la chance d’entreprendre à une époque où nous avons une tonne d’outils à portée de mains pour valider un concept et faire des étincelles avec trois bouts de ficelles. On peut fédérer une communauté autour d’une idée sur les réseaux sociaux, créer une landing page en moins de 5 min et gratuitement, faire un site internet en quelques clics …

Il y a une émulsion entrepreneuriale en France que nous ne sous estimions pas et une super dynamique pour entreprendre.
La plupart des gens évoquent l’étranger pour des raisons fiscales mais avant de se poser ce genre de questions il y a pas mal de boulot. Disons que nous serons contents lorsque nous en arriverons à nous poser ces questions. Il ne faut pas faire les choses à l’envers.

Des créateurs préférés ?

Evidemment 🙂 Alors ….

  • Céline pour les sacs à mains
  • APC pour les jeans
  • Dice Kayek pour ses robes ultra féminines et glamours
  • Valentino pour la haute couture
  • Jule Waibel qui a fait une collection extraordinaire à base de papier

Résolutions 2016 ?
30% de notre trafic vient du mobile, nous aimerions pouvoir lancer notre application assez vite.

 

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